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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 14:07

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Auteur : Eli Esseriam

Editeur : Nouvel Angle / Matagot

Prix : 14,90 €

Résumé :

 

"Tu as essayé d'inverser les effets de ton don, avant que tu admettes que tu n'étais pas fait pour ça. Tout simplement. Ce n'est pas ton rôle de guérir ton prochain. Un Cavalier de l'Apocalypse n'existe pas pour ça. Sa mission, sa destinée, ce n'est pas d'être un héros. Et cette réalité indéniable te fait souffrir chaque seconde de chaque heure de ta vie. Heureusement pour toi, cette dernière n'est pas censée durer."

Elias Land, Cavalier Pâle

 

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Je ne saurais vraiment pas expliquer pourquoi, mais dès Alice, quand on avait les visuels des couvertures à venir et que l'on connaissait les descriptions des quatre Cavaliers, je sentais qu'avec Elias, ça serait particulier.

Je ne trouve pas les mots pour l'expliquer correctement, juste une sentiment, une impression diffuse qu'Elias serait "mon" Cavalier.

Cette lecture n'a fait que confirmer tout ça, faisant de celle-ci sûrement la plus extraordinaire, mais également la plus douloureuse.

 

"L'être humain n'est qu'un nostalgique en puissance qui a juste oublié qu'il n'était pas plus heureux, avant. [...] La pression est telle que, à peine sortis de l'enfance, on rêve d'y retourner, de s'y lover, s'y nicher. S'y emmurer. La nostalgie touche les gens de plus en plus tôt. Si quelqu'un te déclare un jour n'avoir jamais rêvé de remonter le temps pour corriger, rectifier, modifier quelque chose, tu auras devant toi un menteur. Tout être souhaite pouvoir avoir le choix. À nouveau."

 

Elias est le Cavalier Pâle. Il le sait depuis toujours. La maladie n'a aucun effet sur lui, et la moindre égratignure se referme immédiatement.

Par contre, tous ceux qu'il touche se voient souffrir d'une affection ou l'autre, et meurt prématurément. Il est la maladie, la fièvre, le cancer, le pus, la pourriture des tissus.

Comment un enfant peut vivre avec un tel "don" ? Comment grandir et s'épanouir quand on ne peut toucher personne sans risques, même pas sa propre mère ?

Cette particularité s'accompagne d'un autre cadeau (des Cieux, de la nature, qu'importe) : le voyage dans le temps.

C'est grâce à ça, et à quelques essais et allers-retours, qu'il se retrouve à écrire un journal pour un futur lui. Pour le prévenir, pour se prévenir des risques, des dangers se tramant autour de lui.

Car parfois, il y a pire que de devoir préparer l'Apocalypse.

 

"Tu ne sentiras jamais le frisson sur la peau de quelqu'un grisé par ta main. Tu ne devineras pas sa timidité en sentant sa paume devenir moite contre la tienne. Tu ne pourras jamais vivre ton premier baiser parce qu'il serait fatalement le dernier pour l'être aimé. Tu ne connaîtras pas les plaisirs de la chair puisque cela ferait de toi un assassin. Est-ce qu'il y a pire perspective ? Je ne crois pas."

 

Bon sang, dire que je croyais avoir un peu fais le tour des émotions avec cette série, j'étais loin de mes surprises.

Comme je l'ai dis au début, j'étais persuadée qu'avec Elias, il y aurait quelque chose en plus. Je ne sais pas pourquoi, mais rien qu'à voir la couverture et à en lire le quatrième, j'avais le coeur serré et une boule dans la gorge.

Bon, pour vous résumer : j'ai pleuré quasi tout au long de ma lecture.

Elle fut dure, laborieuse, douloureuse, presque physiquement, tellement chaque nouvelle émotion était comme un pieu enfoncé dans mon coeur, dans mon ventre.

Elias, c'est la mélancolie à l'état brut, dans le sens médical du terme. C'est complètement hallucinant la façon dont l'auteur arrive à nous la faire partager, à rendre toutes ces émotions si vivaces, si réelles, palpables.

Je ne crois pas que ça soit possible de rester de marbre en lisant ce tome. C'était déjà vraiment peu probable avec les précédents, mais on atteint ici une sorte de paroxysme dans les émotions et dans la promiscuité avec le narrateur.

 

D'ailleurs, on sent comme un changement de cap, il y a certaines différences avec les autres Cavaliers qui rendent celui-ci si particulier.

Déjà, la narration. C'est Elias qui se parle à lui-même, en quelque sorte. Ou du moins, à une autre copie de lui. Il passe par un journal, où il retranscrit ses souvenirs marquants l'amenant jusqu'au présent, le tout écrit à la deuxième personne du singulier.

Quelque peu déstabilisant au début, on se rend vite compte que c'est là une façon d'être au plus proche des pensées d'Elias.

On apprend à le connaître comme le Elias qui lit apprend à se connaître lui-même. Brillant.

Et alors que dans les autres volumes, on n'avait que quelques vagues signes des autres Cavaliers, ici les clins d'oeil prennent plus de place. Ils sont cités plusieurs fois et leur présence se fait de plus en plus sentir au fil des chapitres. D'ailleurs, la fin laisse présager un tome final explosif et des plus intense.

 

"On s'habitue à tout, même à l'hostilité, au silence agressif, aux regards dégoûtés. Y compris lorsque tout ça vient de son propre père."

 

Impossible de décrire Elias sans avoir lu ce livre. Il y a une telle richesse dans les émotions, c'est tout simplement incroyable. J'avais déjà du mal à écrire mes avis pour les Cavaliers précédents, car c'est dur de résumer en une chronique des livres d'une telle qualité.

Mais pour Elias, j'ai presque envie de baisser les bras, parce que peu importe ce que je pourrait écrire, ça n'effleurera jamais la grandeur du livre, je n'arriverais jamais à vous transmettre le douloureux bonheur que l'on éprouve pendant cette lecture.

 

Encore une fois, Eli Esseriam a réussis à me surprendre par la qualité de sa plume, toujours plus grande, toujours plus précieuse.

C'est dingue comme j'arrive encore à être émerveillée à ce point au bout de quatre livres. Mais franchement, il y a de quoi. Il n'y a pas beaucoup d'auteurs qui peuvent se vanter de faire éclater de rire un lecteur alors que la scène ne s'y prête pas, ou à le faire fondre en larmes alors qu'il ne s'y attendait absolument pas.

Certains passages sont d'une douleur telle qu'il me fallait suspendre ma lecture quelques instants, le temps que les sanglots s'espacent un peu.

Je suis tombée profondément amoureuse d'Elias, et je n'avais qu'une envie, c'est de le prendre dans mes bras, l'embrasser et lui souffler que ça ira, qu'il n'est plus seul, qu'il y arrivera.

C'est sûrement parce que je me suis reconnue dans pas mal de ses pensées, ou tout simplement dans ses regrets, ses idéaux. Mais en tout cas, c'est vraiment de lui dont je me suis sentie le plus proche.

Je pense que ça pourrait être le cas de pas mal de lecteurs, Elias étant un peu ce que l'adolescence a de plus écorchée, solitaire, désespérée et à fleur de peau.

C'est en tout cas un personnage d'une intensité jamais vue dans d'autres titres YA, qui choquera sans aucun doute mais qui, j'en suis certaine, saura également se faire aimer profondément.

 

"[...] À chaque fois que quelqu'un naît, c'est un univers complet qui apparaît avec lui ! Tout change, tout se réorganise et s'aménage en fonction de lui ! Autour de lui ! Et quand il disparaît, tout est à refaire en sens inverse ! Alors si, si, c'est la fin du monde !"

 

Rien qu'à reparcourir ce livre, à le feuilleter pour y trouver mes citations favorites, j'en ai les larmes aux yeux, la gorge serrée, en repensant à telle ou telle scène plus intense encore qu'une autre, à tel personnage extrêmement touchant, à tel émotion dont la richesse me suit quelques temps encore.

Vous en connaissez beaucoup, vous, des livres qui vous remue autant ? Pour l'instant, moi, je n'en connaîs que quatre ...

 

Mille mercis à Nouvel Angle / Matagot ... que je ne remercierais jamais assez, au final, de publier ces bijoux.

 

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Mes chroniques des tomes 1 : Alice, 2 : Edo et 3 : Maximilian.

Et retrouvez mon interview à laquelle a bien voulu se prêter Eli Esseriam.

 

Commandez Apocalypsis : Cavalier pâle : Elias

 

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23 juin 2012 6 23 /06 /juin /2012 12:40

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Auteurs : Evan Dorkin & Jill Thompson

Éditeur : Delcourt

Prix : 19,99 €

Résumé :

 

Bienvenue à Sommers Hill ! Une paisible banlieue comme les autres, avec ce qu'il faut de barrières blanches et d'herbe bien verte. Mais aussi un endroit où vit la plus étrange de toutes les équipes d'enquêteurs du paranormal...

Magie noire, grenouilles démoniaques et animaux zombifiés ne sont que le moindre des problèmes qui infestent la tranquille petite communauté. Les humains ne sont cependant absolument pas conscients des dangers qui les guettent, et la lourde charge qui consiste à les protéger incombe à une meute de chiens (et un chat !) extrêmement déterminés.

 

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Tout commença avec une niche hantée.

Bégueule, le pauvre beagle, est sûr qu'un esprit habite sa belle niche offert récemment par ses humains. Ses amis, les autres chiens du voisinage, vont appeler le Sage Berger à la rescousse.  S'y connaissant en magie occulte et paranormal, il est à la tête d'une organisation aidant les autre chiens à résoudre leurs étranges problèmes. Il sentira chez cette troupe variée mais soudée un grand potentiel.

Il leur faudra bien ça, vu ce qu'il se prépare dans le quartier.

Aucun animal n'est en sécurité.

 

Je crois que c'est tout simplement le meilleur comics qu'il m'ait été donné de lire ces derniers mois.

Le résumé m'avait pas mal interpellée, et j'aimais ce concept d'animaux parlant face au surnaturel.

Mais je ne me serais jamais attendue à tomber sur un tel bijou, parfait mélange d'humour, d'angoisses et de drames.

Ce premier volume est divisé en plusieurs petites histoires dont on découvre le fil conducteur principal au bout de notre lecture. On s'attache extrêmement vite aux animaux qui peuplent ce récit, et ayant tous leur propre caractère, leurs qualités et leurs défauts, on trouve rapidement nos préférés.

Personnellement, je suis fan de Carl (le carlin) avec son sale caractère et son humour pourris ! Et bien sûr, impossible de ne pas éprouver de grands élans d'affection pour Cador (le husky, rien à voir), figure de chef de cette troupe, au coeur énorme et au courage exemplaire.

J'adore également Sans-famille, le chat errant qui a trouvé sa place dans ce groupe canin et qui s'avèrera vite indispensable !

 

Arg, c'est juste incroyable, je n'en revient toujours pas de la richesse de ce bouquin, de sa qualité indéniable et surprenante.

Franchement, je n'aurais jamais cru qu'une "histoire d'animaux qui parlent" soient aussi haletante, intense, flippante et émouvante. Certaines scènes m'ont fait éclater de rire, d'autres m'ont mises mal à l'aise et d'autres encore m'ont tout simplement brisées le coeur.

Chaque chapitre est juste génial et apporte son lot de surprises, c'est impossible de se lasser une fois que l'on a ouvert cet ouvrage. Le rythme est soutenu et fluide, les pages défilent sans que l'on ne s'en rende compte.

 

Les dialogues font partie des grosses qualités que recèle ce titre.

Chaque animal possède son propre ton, son vocabulaire, ses tics, bref, chacun d'eux est unique. Mais chaque personnage fait preuve au moins une fois d'humour, et c'est totalement brillant ! Avoir réussi à rendre hyper drôles des animaux sans les rendre ridicules ou infantiliser le tout, c'est un fameux pari que relèvent avec brio Evan et Jill, qui ont fait un travail absolument hallucinant, intelligent et merveilleux avec ce Bêtes de somme.

D'ailleurs, même avec les dessins, nous ne sommes pas en reste !

Le trait est magnifique, mêlant incroyablement réalisme et magie, nature et BD. Ce sont des mélanges surprenants et quelque peu déstabilisant au tout début, mais qui accrochent définitivement l'oeil qui aident grandement à rendre la lecture totalement addictive.

 

Honnêtement, je ne sais pas quoi dire de plus pour vous convaincre de la superbe qualité de ce titre.

C'est tellement beau, poignant, prenant, intense, hilarant, sombre et lumineux à la fois. C'est un énorme coup de coeur, et je ne saurais que le conseiller à tout le monde. Bien que n'étant clairement pas une lecture pour les tout petits (il y a quelques scènes assez gores), je pense qu'il peut sans problèmes être lu dès 12 ans, et continuer à séduire jusqu'aux grands-parents !

Pour ne rien gâcher, la présentation  est vraiment magnifique et en fait un très bel objet à posséder dans sa bibliothèque.

 

Mille mercis à Delcourt pour cette découverte époustouflante, pleine de magie et d'émotions.

 

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Commandez Bêtes de somme, Tome 1 : Mal de chiens

 

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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 19:25

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Auteur : Natsumi Aida

Éditeur : Delcourt (Akata)

Prix : 6,99 €

Résumé :

 

Leila vient d'arriver dans son nouveau collège et dès le premier jour, elle est surprise de découvrir une classe particulièrement calme et ordonnée. Très vite, elle comprend hélas que ses camarades sont sous l’emprise de Jin, le plus charismatique des élèves ! Ce dernier a instauré un système totalement arbitraire qui classe les élèves en fonction de leur popularité. Mais lorsque Leila se voit proposer d’intégrer le groupe des dirigeants, elle se rebelle et jure de mettre fin à cette aberration !

 

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Voilà le deuxième manga de la maman de Switch Girl !

Étant super fan de cette série complètement déjantée et débordant d'énergie, j'étais super impatiente et curieuse de découvrir ce titre, un one-shot.

Quel changement ! Vu que nous avons ici une histoire dramatique parlant d'ijime (brimades à l'école).

 

Comme c'est un tome unique, l'action démarre très rapidement, et on s'attache, heureusement, très facilement aux personnages.

Quand Leila change de collège, elle se rend immédiatement que quelque chose ne tourne pas rond. La classe est divisée distinctement et un élève en particulier semble contrôler tout le monde, y compris les professeurs !

Elle apprendra que des règles extrêmement strictes et injustes régissent ses camarades, et il est absolument hors de question qu'elles s'y plie !

Mais une personne est-elle assez forte pour faire exploser toute cette organisation ?

 

J'avoue, vu que je connais l'auteur via son travail avec Switch girl, je m'attendais à quelque chose d'un peu débile, plein d'humour et de gros délires. Du coup, j'ai quand même été surprise de me rendre compte qu'il n'étais pas du tout question de ça ici.

Stress, drames, suspens, violence physique et morale, ... Ce récit aborde les persécutions qui peuvent se dérouler entre élèves au sein d'une classe.

Mais du coup, avec un tel changement de registre, est-ce que ça fonctionne ? (me demandez-vous, l'oeil brillant et le front chaud, vous tordant les doigts d'anxiété).

Je vous répond oui, ça fonctionne même très bien. (voilà, ça va aller, prenez un bon thé).

Car, même si le ton est radicalement différent, on y retrouve quand même l'énergie, la fougue et les belles valeurs chères à l'auteur.

Leila est une jeune fille pleine de bonté et remplie d'une volonté de s'intégrer, de se faire des amis, de voir des gens heureux autour d'elle. Quand elle remarque le système de fonctionnement de sa classe, elle ne peut tout simplement pas l'accepter, et elle fera tout ce qui est en son pouvoir pour que les gens qui le veulent puissent s'épanouir et faire comme bon leur semble.

 

C'est un très chouette manga, vraiment agréable à lire, avec des personnages variés et riches, ce qui n'est pas évident à développer quand on fait une histoire en un tome.

On s'y attache et on peine avec eux, on se bat à leurs côtés, ressentant leur colère, leur indignation et leur envie de liberté. Liberté de s'exprimer, d'être qui ils sont vraiment.

Il y a certaines scènes vraiment tristes, d'autres vraiment très belles, et bien que l'on ne s'attarde jamais beaucoup sur chacune d'entre elles, cela n'enlève rien à leur qualité.

On retrouve d'ailleurs beaucoup du dynamisme du récit dans le dessin de Natsumi Aida, qui se prête parfaitement à ce style de narration toute en rebondissements et action.

 

J'ai beaucoup aimé cette histoire, et bien que la fin ne soit pas vraiment surprenante, j'ai apprécié voir comment la mangaka nous présente son récit d'ijime.

Un manga qui tient ses promesses de nous divertir, et qu'on relira encore après avec plaisir.

 

Mille mercis à Akata pour cette découverte d'une autre facette de l'univers de Natsumi Aida.

monde manga akata

Commandez C.L.A.S.S

 

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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 11:30

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Auteur : Ai Yazawa

Editeur : Delcourt (Akata)

Prix : 6,99 €

Résumé :

 

Kiyoshi et Takashi sont frères. Tous deux rêvent de réaliser le souhait de leur défunt père : faire remporter la première place du championnat de la ligue lycéenne de base-ball à leur équipe pour devenir un joueur professionnel. Mais seul l'un d'entre eux pourra obtenir ce privilège... Et pour ne rien arranger, Kumiko, dont Kiyoshi est amoureux depuis toujours, n’a d’yeux que pour Takashi. Pour le jeune frère, s’en est trop ! Comment trouver sa place dans l’ombre de cet aîné trop parfait ?

 

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Cela faisait une éternité que les fans francophones attendaient impatiemment de pouvoir lire d'autres oeuvres de Ai Yazawa. En ce mois de juin, Delcourt a réalisé le rêve de beaucoup d'entre eux.

 

A la mort de leur père, deux frères lui ont fait la promesse de passer professionnels au baseball, sport qu'ils pratiquaient tous ensemble.

Takashi, l'aîné, réussit tout ce qu'il entreprend et monte très vite les échelons du succès. Il a même gagné le coeur de Kumiko, l'amie d'enfance de Kiyoshi, le cadet.

Alors que son grand frère réalise tous les rêves de la famille, quel est la place de Kiyoshi ? Est-ce que cela vaut la peine de se battre et de faire des efforts ? Vu que Takashi fait tout, il ne reste plus qu'à Kiyoshi de rester dans l'ombre.

 

J'ai poussé des petits cris de bonheur quand le manga est arrivé entre mes mains. Un "nouveau" Aï Yazawa, c'est un évènement, quand même !

Avec le succès de Nana, on avait vu débarquer certaines de ses séries les plus populaires, mais les mangas plus anciens, les one-shot étaient quelque peu délaissés.

On redécouvre ce qui rend les histoires de l'auteur si addictives, avec des relations tendues et compliquées, de l'amour, de l'amitié, des histoires de familles, des rêves, des doutes, des pleurs, de la douleur, des surprises, des révélations, du bonheur, de l'espoir.

Tout ça en un seul tome unique !

Y a pas à dire, elle est réellement douée.

 

Au début, j'ai été un peu surprise par les dessins. En regardant les premières planches, je me suis dis "Ha oui, ça date ...". Et pourtant, quelques pages après, la magie opérait déjà, et je me retrouvais totalement émerveillée devant les expressions faciales des personnages.

C'est ce qui m'a frappée le plus quand j'ai découvert ses ouvrages, ce sont les yeux de ses personnages. Il y a tellement d'émotions qui s'y lisent, c'est tout simplement époustouflant.

Quand j'observe le visage de l'un ou l'autre pendant une scène triste, c'est juste impossible de ne pas sentir mon coeur se serrer, et une boule se former dans ma gorge.

C'est tellement précis, réel, naturel ... Ça me touche intensément.

À côté de ça, il y a toujours la délicatesse des traits, la finesse des corps, qui dégagent une certaine fragilité même quand le mouvement est énergique et puissant.

Ce coup de crayon est unique, et pour moi, je trouve qu'il fait mouche à chaque fois, tout simplement.

Aï Yazawa est une très grande artiste, et je pense que je ne me lasserais jamais de ses mangas.

 

Elle nous livre ici un manga triste, et tendre, l'apprentissage d'un jeune homme qui ne sait pas où se situer dans sa vie et dans celle des autres.

On se laisse emporter sans difficultés dans ce récit doux-amer aux parfums de cerisiers et de tournesols.

Un récit court mes très riche qui sent les changements de saisons et l'évolution délicate et difficile de l'enfance à l'âge adulte.

Ce one-shot nous fait traverser toute une palette d'émotions en les restituant à la perfection grâce à des dessins d'une rare qualité et à une narration qui touche le lecteur droit au coeur.

Une volume dans lequel les néophytes pourront se plonger pour goûter la saveur de l'univers de Yazawa, et que les fans dévoreront avec un plaisir manifeste.

 

Mille mercis à Akata pour cette évasion dans l'univers de cette ultra talentueuse mangaka.

monde manga akata

Commandez Une tempête aux couleurs des cerisiers

 

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19 juin 2012 2 19 /06 /juin /2012 11:02

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Dix-neuf fois Colin est tombé amoureux. Dix-neuf fois la fille s'appelait Katherine. Pas Katie, ni Kat, ni Kittie, ni Cathy, et surtout pas Catherine, mais KATHERINE.

Et dix-neuf fois, il s'est fait larguer.

 

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Le théorème des katherine est un livre qui marque par sa narration et ses personnages singuliers, ainsi que leurs dialogues absolument fabuleux.

J'ai eu un gros coup de coeur pour ce parcours initiatique atypique et terriblement rafraîchissant !

Voilà une lecture idéale pour les vacances (même si ce livre se savoure en toute occasion), et c'est pour cela que, en collaboration avec Nathan, j'ai un exemplaire du Théorème des Katherine à vous faire remporter !

 

Pour cela, rien de plus simple :

 

 

Répondez à la question et envoyez moi votre réponse et vos coordonnées à archessia@gmail.com (avec comme titre "concours Katherine" ) avant le dimanche 01 juillet à minuit.

Le tirage au sort sera effectué le lundi matin, et le résultat sera publié à ce moment-là.

Les envois seront limités à la France et la Belgique.

 

Un minimum de politesse est demandé, s'il vous plaît. Je ne demande pas des courbettes ou mille formules alambiquées    Sachez juste que les mails ne contenant QUE la réponse et les coordonnées ne seront pas pris en compte, tout simplement.

 

Vous pouvez obtenir des chances supplémentaires en :

- relayant ce concours sur Facebook [+1]

- relayant ce concours sur Twitter [+1]

- relayant ce concours sur votre site/blog [+1]

- relayant ce concours sur Google + [+1]

- likant    ma page sur Facebook    [+1]

 

Maintenant, les questions :

 

- Que serait capable de calculer le théorème que Colin essaie de mettre au point ? (indice)

 

A vos claviers, et je vous dis à dans deux semaines pour le tirage au sort !

 

Bonne chance à tous !

 

La gagnante est :

 

Olnapac

 

Félicitations, et merci à vous tous pour vos nombreuses participations !

 

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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 20:01

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Auteur : Paul Finch

Editeur : Milady

Prix : 7 €

Résumé :

 

« L’horreur ne s’arrête jamais, ici ! On dirait l’enfer, avec des démons à tous les coins de rue. »


Sur LP9, plate-forme spatiale dédiée au plaisir, joueurs et contrebandiers se mêlent aux célébrités. Un endroit où la malchance a tôt fait de vous coûter la vie… Lorsque Rory est enlevé par un baron du crime, Amy et le Docteur infiltrent son organisation criminelle.

Pendant qu’Amy joue les domestiques pour retrouver son mari, le Docteur prend part à une sanguinaire chasse à l’homme où tous les coups sont permis. Combien de temps tiendront-ils avant que leurs adversaires se rendent compte que le Docteur n’a rien d’un cruel mercenaire, et qu’Amy n’est pas une soubrette comme les autres ?

Dans ce jeu dont l’issue est toujours fatale, le compte à rebours est lancé.

 

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Après les deux tomes précédents qui s'étaient hissés au rang de coup de coeur, j'étais excitée de découvrir ce que me réservait la suite de la franchise Whovienne.

J'ai été un peu déçue de me rendre compte que le début de ce tome ne me plaisait pas plus que ça.

D'un côté, nous avons le Docteur, Amy et Rory qui se rendent sur un planète remplie de plate-formes uniquement dédiées aux loisirs. Le Docteur laisse le couple aller s'amuser pendant qu'il va saluer un vieil ami. Nos amoureux, se rendant dans une sorte de casino, vont vite goûter l'amertume des paris risqués. Nos trois héros seront très vite séparés et devront traverser mille épreuves pour se retrouver. Mais seront-ils saufs pour autant ?

De l'autre côté, nous rencontrons Harry, ancien flic en disgrâce et au chômage qui n'arrive pas à se remettre sur les rails. Rien ne va plus avec sa femme ni avec sa fille, et dans un dernier geste désespéré, il va tomber sur un secret qui aurait mieux fait de ne jamais découvrir.

Lui qui voulait retrouver une vie normale, le voilà devant faire face à la mort dans un paysage extraterrestre des plus dangereux.

 

J'étais assez désappointée en entamant ce volume.

On y parlait associations mafieuses (vraiment pas ma tasse de thé en général), il y a une avalanche d'éléments et de noms très vite, tout est assez flou et, le comble, je préférait de loin suivre Harry que le point de vue de nos héros. Avouez que ce n'est pas génial quand on lit un Doctor Who 

Du coup, j'ai lu les 50 premières pages en étant un peu mal à l'aise. J'avais du mal à suivre, je ne situais pas vraiment les personnages et ne visualisais pas les décors.

Ensuite, il y a eu un gros déclic. Le monde d'Harry entre en collision avec celui des aliens, et son point de vue et celui de Rory se réunissent.

Dès cet instant, magie ! tout prend une saveur toute autre et le plaisir de lecture est décuplé.

L'action part à 100 à l'heure et va dans tous les sens, on a de l'humour, de la tendresse et du suspens, mais surtout, beaucoup, beaucoup d'animation !

Imaginez plusieurs personnages lâchés dans une arène absolument gigantesque, avec des créatures sanguinaires venant des quatre coins de l'espace, et pourchassés par de riches aliens voulant s'adonner à un peu de chasse sportive et originale.

Le tout dans l'univers Whovien, avec beaucoup d'humanité positive, de beaux messages, de superbes sentiments et des liens très forts.

 

Même si ce ne fut pas mon tome préféré et que le début m'a quelques peu déçue, tout le reste du livre rattrape tout ça allégrement, au-delà de ce que j'aurais imaginé, et il m'a fait passé, au final, un excellent moment terriblement dynamique.

Cette chasse à l'homme dans un univers spatial, avec des extraterrestres dangereux et sanguinaires, est vraiment intense et pleine de rebondissements.

Quant au Docteur et à ses amis, ils sont pareils à eux-même dans cette situation peu habituelle. Rory fait preuve de courage, d'empathie et d'énormément de force mentale, Amy est effrontée, sans peurs et fonceuse, et le notre alien préféré est astucieux, drôle, aux coeurs d'or et, ce que j'ai adoré, est que l'on voit ici ses côtés très sombres.

Car on ne l'avait pas encore notifié dans ces versions françaises, mais le Docteur peut se montrer également cruel, calculateur, menteur et égoïste. Sans vraiment en fait le tour, cette histoire le montre quand même sous ce jour moins glamour et bien plus noir, et déjà rien que pour ça, ce volume vaut le coup d'être lu.

On ne peut pas vivre plus de 900 ans et sauver les personnes que l'on aime sans forcément faire de dégats autour de soi.

 

Un tome plein de surprises donc, qui a su me faire positivement changer d'avis en cour de route et qui m'a séduite par les aspects plutôt rares que l'on voit du Docteur.

Vous le trouverez chez votre libraire à partir de ce 22 juin.

 

Mille mercis à Milady, avec qui c'est toujours un énorme plaisir de faire le tour de la Galaxie.

 

milady

Commandez Doctor Who : la Lune du Chasseur

 

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16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 16:58

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Auteur : Eli Esseriam

Éditeur : Nouvel Angle / Matagot

Prix : 14,90 €

Résumé :

 

"Je vivais déjà l'Apocalypse. La mienne. Deux options s'offraient désormais à moi : user de mon don pour sacrifier ceux que je jugerais utiles à mon apprentissage. Avec indolence, froideur et distance. La seconde : me servir de cette aptitude potentiellement belle pour retaper un peu mon karma délabré et prolonger quelque peu cette succession de déceptions appelée "vie" en tentant de la rendre un minimum valable."

Maximilian Von Abbetz,

Cavalier Noir

 

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J'ai abandonné l'idée d'écrire cette chronique sans sangloter comme une imbécile. C'est donc la larme à l'oeil et les mains tremblantes que je m'en vais essayer de vous transmettre ma pensée et mes sentiments sur ce troisième tome de Apocalypsis.

 

"Grand-père Volker a survécu à un triple pontage, une greffe de foie et se prélasse actuellement dans une de ses nombreuses résidences en compagnie d'une de ses nombreuses épouses. Qu'on ne me demande pas quelle résidence, je n'ai aucune mémoire pour la géographie. Qu'on ne me demande pas quelle épouse, je n'ai aucune mémoire pour la pornographie."

 

Maximilian est un Von Abbetz. Ce nom lui confère un pouvoir incroyable sur tout et tous, et lui accord des privilèges dont vous n'oseriez pas rêver.

Dans l'enseignement privé et catho, à 17 ans il a déjà eu un nombre extravagant de domestiques (le dernier toutou fidèle en date, Sansas, satisfait à ses exigences) ainsi que de conquêtes sexuelles et est connu de ses condisciples pour organiser les plus grandes fêtes, se terminant souvent en décadence de la chaire.

Luxe, faste, abondance. Tout doit couler à foison, il n'y a aucune limites dans sa vie.

Mais tout posséder n'empêche pas certains ... inconvénients. Ça n'a jamais empêché la cécité de s'emparer de Silke, sa douce soeur pour qui il ferait tout. Ça n'empêche pas son père de jouer de la boucle de ceinture sur ses côtes quand Max se montre insultant. Et surtout, ça ne l'a pas empêché d'être choisis pour être le Cavalier Noir de l'Apocalypse : la Famine.

C'est cela qu'il déclenchera chez quiconque posera les yeux sur lui quand il aura besoin d'attentions, la famine, celle de l'amour, du désir, de l'idolâtrie, prenant l'aspect de ce qui remplit toutes les pensées de la personne lui faisant face.

La question étant, comment utiliser ce don qui est, à n'en pas douter, à double tranchant ?

 

"Il m'observait attentivement, le regard fébrile et la mine préoccupée. J'avais l'étrange sensation d'être une femme enceinte dilatée à huit auprès de son mari hystérique paniqué à l'idée de voir une tête sanguinolente et sale émerger du jupon de sa douce. Je m'attendais presque à ce qu'il se mette à respirer bruyamment, me psalmodiant des 'Monsieur, allez-y, faites le petit chien !'."

 

Ho p***** ... Je ne sais même pas par quoi commencer, et j'ai encore du mal à réaliser ce que je viens de lire. J'en suis encore à me demander comment c'est possible, pour un auteur, d'être AUSSI bon en débutant, mais également de s'améliorer toujours plus à chaque tome sorti.

Vu à quel point j'avais aimé les deux premiers volumes, j'étais assez confiante en faisant la connaissance de Maximilian. Mais je ne m'attendais quand même pas à cette sensation brutale et suffocante, qui a étreint mon coeur, ma tête et mon ventre d'une façon si délicieusement douloureuse.

Au début, je dois avouer que Max m'apparaissait très largement antipathique. Quand je l'ai rencontré, je m'imaginais que, si on devait raconter l'adolescence d'un grand méchant de Comics, on pourrait prendre celle de Max en exemple. C'est rare de faire les premiers pas avec un héros de roman en se rendant compte que c'est un être suffisant, égoïste, vulgaire, avec un complexe du pouvoir tellement gigantesque pour son âge.

Je faisais la moue en lisant, plaisir coupable de voir dépeint devant moi quelqu'un de si détestable.

Et puis, le miracle se produit, petit à petit. Déjà, son humour et son esprit de répartie. Ho bon sang, je n'ai pas réussis à compter les éclats de rire que j'ai laissé échappés durant cette lecture. C'est tout bonnement succulent, un met riche, délicat et précieux que l'auteur offre à nos yeux.

Ensuite, on distingue quelques brèches, quelques éléments qui rendent humain le surhomme. Son amour entier et irrévocable pour sa soeur, par exemple, qui le rend beaucoup moins froid et plus sympathique. Et comme pour les autres Cavaliers, son parcours sera semé d'embûches et d'épreuves abominables et cruelles, qui termineront de fissurer la carapace, et qui lui serviront d'apprentissage pour enfin être prêt à endosser son rôle pour l'Apocalypse qui se prépare.

Il est devenu, au fil des chapitres, un grand personnage, magistral, au charisme éblouissant, que j'ai finalement profondément aimé, rêvant d'en faire un ami proche ou un frère.

J'adore changer d'avis pour un personnage, commencer par le détester pour conclure par avoir envie de partager au moins un bout de sa vie. J'ai été comblée au-delà de mes espérances avec Max.

 

"Il existe un niveau de richesse où l'on ne se fatigue pas pour quelques millions de plus ou de moins. En revanche, il n'existe aucune limite définie quand il s'agit de faire chier ou d'asseoir un autorité contestée. L'ego n'a ni honte, ni scrupules."

 

Que dire sur la plume d'Eli Esseriam que je n'ai pas déjà mentionné dans le passé ? Je pourrais m'exalter pendant des heures, l'oeil humide et des trémolos dans la voix, sur la qualité absolument étourdissante de celle-ci.

Quand je lis un de ses livres, ce sont les seuls instants de lecture qui me donnent envie de mieux maîtriser la langue de Molière, de lui rendre hommage et de savoir jongler avec elle, de sentir sa saveur sous mes doigts ou dans ma bouche.

Il n'y a également qu'avec les Apocalypsis que je prend autant mon temps, que j'essaye de faire traîner le livre un peu plus longtemps, rien que pour le plaisir indicible de rester encore en sa compagnie. Repousser le moment de la fin encore, toujours, un peu plus à chaque fois, en ayant le coeur brisé en voyant les pages s'amenuiser, mais en trépignant à l'idée d'en goûter la dernière, l'ultime.

Il n'y a qu'avec cette série que je relis deux, trois, quatre fois, parfois à m'en user les yeux, quelque passage qui m'a titillé plus qu'un autre, dont la saveur m'a explosé au regard, et je ferme les paupières en souriant, essayant d'en garder les traces, de le graver dans mon esprit, pour qu'il me suive encore un moment quand je referme le livre.

Je confesse sans honte qu'il m'est arrivé de verser une larme uniquement parce que la beauté ou la qualité d'un paragraphe, d'une page, d'une ligne, m'avait pris au coeur et aux tripes.

C'est une expérience absolument magnifique et indescriptible, dont on n'arrive à saisir tout ce qu'elle comporte qu'en la vivant personnellement.

Eli Esseriam possède un talent rare et précieux, et quand je lis Apocalypsis, je me sens chanceuse de pouvoir profiter de celui-ci, pour mon seul plaisir égoïste.

Elle ose aller là où on n'a pas l'habitude d'être entraînés, elle nous jette au visage des images que nous ne nous attendions pas de voir, il y a une sorte de brutalité dans son écriture, presque une cruauté, n'hésitant pas un seul instant à blesser ses personnages ou ses lecteurs. Mais le tout est entouré d'une sorte d'aura douce et délicate, comme si malgré tout, elle nous tendait la tasse de thé chaud pour nous apaiser un tantinet et nous aider à faire passer la pilule.

Une main de fer dans un gant de velours.

 

"Mais, quel que soit notre degré de génie, les émotions nous rendent terriblement ordinaires. Personnellement, j'ai peur du vide, de cette sensation de néant absolu qui se love dans un poumon pour alourdir chaque respiration, la rendre pénible, impossible bientôt. Cette angoisse muette indélogeable susurre sans cesse que la vie n'a aucun sens ni intérêt, que l'on ne vient de nulle part, qu'on erre pour finalement marcher droit vers le rien. Parfois, cette crainte sourde se transforme en panique totale. Asphyxiante. Assassine."

 

C'est une série d'une intensité et d'une qualité presque impossible à envisager, et je ne suis pas sûre que tous les mots du monde suffiraient à la décrire avec subtilité, précision, perfection.

Je ne peux que vous conseiller, encore et encore, sans me lasser, de tenter également ce voyage.

Je peux vous l'assurer, vous n'avez jamais lu une série destinée aux adolescents qui ai cette trempe, cette richesse, cette superbe et enivrante violence, cette crédibilité tout sauf glamour.

Laissez-vous tenter par la préparation de l'Apocalypse, elle n'a jamais été aussi agréable à contempler.

 

Mille mercis à Nouvel Angle / Matagot pour cet instant de félicité littéraire.

 

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Mes chroniques des tomes 1 : Alice, et 2 : Edo.

Et retrouvez mon interview à laquelle a bien voulu se prêter Eli Esseriam.

 

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 10:57

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Auteur : Rachel Vincent

Editeur : Harlequin (Darkiss)

Prix : 12,90 €

Résumé :

 

Intransigeante et pure, Kaylee place la confiance au-dessus de tout. Dans ces conditions, comment pardonnerait-elle sa trahison à Nash et reviendrait-elle vers lui ? Mais voilà qu'entre en scène l'étrange et envoûtante Sabine, déterminée à lui voler Nash, et Kaylee sent soudain enfler en elle une part d'ombre insoupçonnée : jalousie, rage, envie se déchaînent. Qui est donc vraiment Sabine pour provoquer une telle tourmente ? Juste une rivale audacieuse... ou bien le pire cauchemar de Kaylee surgi du monde des ténèbres ?

 

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

 

Tiens, je remarque que je ne vous ai jamais chroniqué ce tome, pourtant lu l'année passée.

Vu que je compte lire le cinquième incessamment sous peu, il serait peut-être judicieux que je me mette à jour.

 

Après ce qu'il s'est passé dans le tome 3 avec Nash, Kaylee est très loin de lui avoir pardonné. Pour elle, c'est chose impossible, ce qui est arrivé est trop gros, trop important, et les mensonges du jeune homme sont une immense trahison. Comment pourrait-elle envisager de tout reprendre comme si de rien n'était ?

Alors que c'est déjà assez difficile de vivre avec ces questions, ces doutes qui la torturent, son horreur augmente d'un cran quand elle découvre qu'une nouvelle élève a fait son entrée au lycée : Sabine, l'ex de Nash !

C'est déjà une situation délicate en temps normal, mais là, avec l'épreuve qu'ils viennent de traverser, c'est juste horrible. Surtout que Kaylee apprend que la relation des ex-amants était remplie de passion et surtout, de franchise. Aucun secrets entre ces deux-là. Y en a qui ont bien de la chance ...

Sabine est un vrai cauchemar pour Kaylee ... et pour le reste du monde, littéralement ! C'est une créature lisant les peurs des gens et les leur fait revivre dans leur sommeil pour s'en nourrir.

Les ennuis sont loin d'être terminés ...

 

Ce qui me plaît particulièrement dans cette série, c'est la maturité gagnée par chaque tome qui passe, et l'ambiance qui réussit à s'assombrir et à se faire plus pesante au fil des volumes.

Celui-ci ne fait pas exception à la règlen et a même comblé absolument toutes mes attentes !

Il y a une tension incroyable, les personnages et leurs relations sont mis à dure épreuve, le danger est plus présent que jamais, les ennemis se font de plus en plus menaçants, et on va de révélations en surprises sur un rythme effrenné ne souffrant d'aucun temps mort.

Étant donné que la relation du couple est fortement mise en avant, on pourrait croire que du coup, l'histoire prendrait un tournant plus romantique et sirupeux.

Haha ! Non.

Que du contraire ! Car ça se déchire, ça se fait mal, ça souffre, ça se déteste, des alliences se tissent quand d'autres explosent, des confiances sont données quand d'autres sont perdues, ...

Je ne savais plus où donner de la tête tellement le récit est riche, profond, développé à la perfection, avec des personnages toujours plus crédibles.

Car non seulement dans la vraie vie, les choses ne se déroulent que rarement comme on le voudrait, vous pensez bien que quand on est des créatures flirtant avec le monde des Ténèbres, rien de bon ne peut vraiment en ressortir. C'est donc le cas ici. Ce n'est pas un conte de fées ou une jolie petite histoire d'amour mignonne. L'auteur ne prend pas ses lecteurs pour des imbéciles, et leur offre quelque chose d'extrêmement crédible malgré tout l'aspect fantastique qui entoure son récit.

D'ailleurs, ce que je trouve absolument brillant, c'est que bien que l'on va très vite détester Sabine sans vergogne, on ne peut s'empêcher de la comprendre au moins un minimum, la jeune fille tenant un discours, dans le fond, totalement légitime et cohérent.

 

C'est vraiment une série géniale, car je ressens toujours beaucoup d'émotions différentes à la lecture de chaque tome, aussi bien positives que négatives.

C'est réellement cette richesse, couplée avec le réalisme des personnages et de leurs dialogues/actions qui rend cette histoire si addictive et intense.

Vivement que je me plonge dans la suite !

 

D'autres avis chez Folie du livre, Azarea et Chou:).

 

(fiou, je trouve ce trailer très laid, quand même)

 

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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 08:32

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Auteur : Myra Eljundir

Editeur : Robert Laffont (Collection R)

Prix : 18 €

Résumé :

 

À 19 ans, Kaleb Helgusson se découvre empathe : il se connecte à vos émotions pour vous manipuler. Il vous connaît mieux que vous-mêmes. Et cela le rend irrésistible. Terriblement dangereux. Parce qu’on ne peut s’empêcher de l’aimer. À la folie. À la mort.

Sachez que ce qu’il vous fera, il n’en sera pas désolé. Ce don qu’il tient d’une lignée islandaise millénaire le grise. Même traqué comme une bête, il en veut toujours plus. Jusqu’au jour ou sa propre puissance le dépasse et ou tout bascule… Mais que peut-on contre le volcan qui vient de se réveiller ?

 

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

 

Comme tous les titres de la Collection R, on a entendu parler de Kaleb bien avant sa sortie. Comme tous les autres, je l'attendait avec beaucoup d'impatience, étant vraiment attirée par la couverture et son quatrième.

Et au contraire de tous les autres, celui-ci m'a pas mal déçu, principalement dans sa première moitié ...

 

Dans ce livre, nous suivons trois personnages principaux.

- Kaleb : jeune homme de 19 ans, il a de plus en plus de mal à se contrôler, que ce soit au niveau de ses émotions ou de ses réactions. Il ne sait pas ce qu'il lui arrive et est totalement dépassé par tout ça, mais c'est comme si il s'appropriait les émotions des personnes l'entourant. Après avoir discuté avec son meilleur ami, il va se poser des questions sur l'empathie, et ce qu'il découvrira au fil de ses recherches dépasse de loin tout ce qu'il aurait pu imaginer. Non seulement il serait doté d'un don d'une puissance inimaginable, mais en plus une organisation secrète serait à ses trousses et ferait absolument tout pour mettre la main sur lui.

- Le Colonel : chef puissant, intransigeant et violent d'une unité spéciale visant à étudier et mettre hors d'état de nuire les EDV (personnes possédant un don spécial) pouvant s'avérer dangereux. S'appliquant à lui-même des règles hyper strictes, il attend de même quiconque faisant partie de son équipe. Craint et respecté par tous, il sème la peur et le malaise partout où il passe. Il a fait de Kaleb sa nouvelle proie, et s'en délecte d'avance.

- L'assistante du Colonel : assistante directe de cet homme à la poigne de fer, elle est partagée entre son envie de se faire bien voir par son supérieur, et son impression que ce qu'ils font est horriblement mal. Ces sentiments contradictoires la pousseront à faire des choix de la plus haute importance.

 

Quand le livre est arrivé chez moi, je l'ai commencé, fébrile, en m'attendant à pénétrer dans quelque chose d'énorme, sombre, violent, torturé et limite psychotique. Même sa phrase d'accroche, "C'est si bon d'être mauvais", me faisait frissonner de plaisir.

Mon enthousiasme est très vite retombé, j'ai un peu eu l'impression que l'histoire ne tenait pas ses promesses. À tel point que je me suis même demandé si j'avais lu le même livre que les personnes qui en vantaient les qualités.

Heureusement, la seconde moitié s'avère meilleure et bien plus agréable à lire, mais du coup, je vais d'abord vous parler de ce qui m'a déplu.

 

Déjà, Kaleb en lui-même. Il y a franchement une sacré marge entre comment il est décrit dans le résumé, et comment il est réellement dans l'histoire. Alors, oui il arrive à manipuler les émotions des gens, mais ce n'est pas pour autant qu'il en ressent un plaisir indicible et qu'il ne regrette rien de ce qu'il fait. Par exemple, il se rendra compte que provoquer des émotions joyeuses aura un effet bénéfique sur lui. Hélas, on ne peut pas toujours contrôler à 100% les gens, et si il y en a qui ressentent de la colère autour de lui, elle sera amplifiée en lui.

Mais de là à le décrire comme un monstre qui met tout le monde à genoux, je n'ai pas vraiment vu ça dans ce bouquin quoi.

D'ailleurs, en général, j'ai trouvé les personnages assez antipathiques, ou alors carrément pas crédibles. C'est à peine si j'ai compris la relation entre Kaleb et sa copine, tellement c'est brouillon. je l'ai plutôt vue comme une excuse pour amener certains comportements, et certaines conclusions à notre héros.

Le Colonel est le personnage le plus antipathique qu'il m'ai été donné de rencontrer dans un livre. C'est une personne horrible, immonde, qui ne m'a inspiré que du dégoût tout au long de ma lecture. Si c'était le but recherché par l'auteur, sérieusement, chapeau, c'est parfaitement réussi ! Mais ça surprend de voir un tel personnage dans un univers YA.

Ha, et quelque chose qui m'a fait beaucoup ricané, quand même, c'est la capacité de déduction des personnages. En ayant RIEN d'autre que des doutes et des indices ne tenant sur RIEN de concret, ils arrivent à découvrir l'identité de quelqu'un ou de savoir qui trame quoi dans le dos de qui. Absolument impressionnant ! *sarcasm inside*

 

L'autre point que j'ai trouvé négatif et qui a vachement entaché ma lecture, c'est tout simplement l'écriture de l'auteur.

On passe sans arrêt de petites phrases sèches, froides et impersonnelles, à de longues phrases interminables de descriptions qui ne servent pas vraiment à grand chose et qui, au contraire, cassent et ralentissent le rythme.

J'ai également trouvé que le ton employé était assez étrange, et peut-être pas le plus adapté quand on écrit du YA. Je l'ai trouvé pompeux la plupart du temps, et j'avais presque l'impression que "le livre me regardait de haut", j'avais l'étrange sensation de ne pas être assez bien pour lui.

C'est une sensation vraiment difficile à décrire, mais je ne vois pas d'autre façon de le faire : ce livre a un je ne sais quoi de hautain et prétentieux.

Alors bien sûr, peut-être que je me fais des idées et que je serais la seule à avoir ressentis ça, mais il n'empêche que c'est ce que j'ai éprouvé.

 

Ma lecture fut laborieuse et presque pénible pendant toute la première moitié, et à partir de la Troisième Partie, je me suis redressée, mon regard a gagné en dynamisme et mon intérêt s'est réveillé.

La raison de ce miracle ?

L'assistante du Colonel.

Sûrement le personnage le plus intéressant, le plus travaillé, le plus charismatique et le plus crédible de tout le livre. Et pourtant, elle ne paye pas spécialement de mine, au début, et je ne m'attendais absolument pas à ce qu'elle ai une place si importante dans la suite du récit.

Et pourtant, à elle seule, à bout de bras, elle arrive à porter le reste de l'histoire et à lui ajouter toutes les qualités qui lui manquaient.

Une narration claire, dynamique, sympathique et uniforme, un scénario qui gagne en richesse, en précision et dont le développement se fait bien plus attractif, et une dose de suspens et de réalisme non négligeable.

À elle seule, elle arrive à remonter le niveau du livre et a rendu ma lecture bien plus agréable et passionnante, tellement, d'ailleurs, que j'ai lue toute la seconde moitié d'une traite, sans m'arrêter.

Et, bien que j'ai encore trouvé bien des incohérences, elles m'ont moins dérangées car tout ce qu'il y avait autour était de bien meilleure qualité. Plus coloré, plus vivant, plus fluide.

Mais du coup, c'est dommage, car je ne peux pas vraiment vous en parler plus en détails, étant donné que c'est à ce moment-là que toutes les surprises font leurs apparitions.

Mais retenez ceci : cette petite assistante, elle est géniale, et pour moi, c'est elle la véritable héroïne de ce livre.

 

Vous l'aurez compris, je suis extrêmement mitigée pour ce livre, surtout qu'au final, il y a énormément de trous au scénario et de questions qui restent en suspend. Je suppose que c'est fait exprès pour avoir encore pas mal d'éléments à aborder dans le tome deux.

En tout cas, si celui-ci est dans la continuité de la deuxième moitié de celui que je viens de lire, je serais vraiment curieuse de voir ce qu'il donne !

Si ce n'est pas le cas, et bien ... on n'en est pas encore là, on verra bien ! 

 

Mille mercis à la Collection R pour ce titre que vous pourrez trouver chez votre libraire ce 14 juin.

 

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Un autre avis chez Lanyla.

 

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10 juin 2012 7 10 /06 /juin /2012 17:18

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Auteur : Jenny Smith

Editeur : Nathan

Prix : 14,50 €

Résumé :

 

Je m'appelle Katie Sutton, j'ai 13 ans, et je suis LA spécialiste mondiale du comportement des Adultes. Grâce à mon guide, vous allez enfin pouvoir faire fonctionner vos parents correctement. Même quand ils subissent une PANNE MAJEURE !

 

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

 

J'avoue, je n'ai voulu ce livre que parce qu'il était marqué "illustré par Diglee". J'adore cette illustratrice et le livre avait l'air original.

Hélas, trois fois hélas, Diglee ne s'est chargé "que" de la couverture, de la quatrième, et de faire des petits encarts entourés dans le livre, pour signifier des points importants et des trucs et astuces sur les Adultes.

Passée cette petite déception, j'ai continué cette lecture avec beaucoup de plaisir.

 

"Astuce

Les Adultes se comportent toujours mieux et de manière bien plus raisonnable devant d'autes gens. Il y a beaucoup moins de risques qu'ils vous poursuivent partout avec un hachoir en présence de témoins. En temps de crise, pensez-y."

 

"Votre Adulte ne s'allume pas ?", "Votre Adulte a disjoncté ?", "Mes astuces 100% efficaces ~ Testé sur ma mère ~".

Katie a décidé de se lancer dans un projet d'envergure : écrire un guide pour comprendre et savoir utiliser son Adulte.

L'idée lui est venue en voyant sa Mère s'enticher d'un homme ... plus jeune qu'elle ! Non mais où va-t-on ! Du coup, comme elle connaît pas mal d'astuces et de différents comportements sur les Adultes, elle veut en faire profiter le monde via ce guide.

Elle y raconte les anecdotes et les épreuves qu'elle vit avec sa mère, sa grande soeur populaire et son petit frère fan de Doctor Who (et qui sait roter tout l'hymne de Star Wars).

N'empêche, même si c'était dur après la mort de leur père, ils se débrouillaient très bien à quatre, ils n'ont pas besoin d'un imbécile qui fait les yeux doux à leur mère !

L'opération "éjecter Stuart" est lancée !

 

J'ai tout simplement adoré ce livre.

Entre guide d'utilisation et journal intime, c'est tendre, mignon, vraiment très drôle, hyper moderne et touchant. Il est truffé de références à la culture populaire, et c'est quelque chose dont je suis vraiment friande.

Katie est géniale à suivre, en tant que narratrice. Elle raconte les choses simplement, avec une sorte d'innocence mêlée de recul, tout en y mêlant ses propres émotions, c'est un mélange pas évident à décrire, mais l'équilibre est juste parfait et on ne voit pas le temps passer une fois qu'on est plongé dans les histoires qu'elle raconte.

 

"Triste mais vrai

C'est une pénible réalité, mais les Adultes s'embrassent AUSSI. Ils transforment une pratique tout à fait acceptable chez des personnes jeunes et séduisantes en quelque chose de perturbant et pathétique."

 

Le ton est furieusement drôle et léger, on entre extrêmement vite dans le jeu du guide d'utilisation, et je me suis marrée plusieurs fois à reconnaître mes parents ou même moi-même dans certains conseils de Katie.

Je crois qu'au final, ce guide peut avoir une double utilisation, car en le lisant, un adulte aurait plus de chance de comprendre un peu ce qu'il pourrait se passer dans la tête de son enfant. Katie se livre, se dévoile sans détours et sans pudeur, avec un franc-parler totalement rafraîchissant.

Et en même temps, tout en écrivant ce guide, elle va grandir et apprendre. Elle qui croyait donner des leçons aux autres, va se retrouver à devoir en assimiler bien plus que prévu.

On saura tout sur tout le monde, ou presque ! De sa maman qui ne sait cuisiner que des plats ignobles mais hyper originaux, à ses deux meilleures amies, Hannah et Loops en passant par sa famille peuplant la moitié de la ville et Ben Clayden, l'amour de sa vie (même que, si elle ne l'épouse pas, elle ira vivre en Himalaya pour devenir une bonne soeur chauve et édentée).

 

L'écriture de Jenny Smith est pleine de vitalité et toute colorée. J'ai cru à TOUT ce que ce livre m'a raconté, les personnages et leur vie atteignant un niveau de crédibilité que j'ai trouvé bluffant.

C'est assez dingue comme, avec cette idée toute simple de journal d'une ado, elle arrive à emporter et toucher le lecteur avec une facilité déconcertante.

J'ai été totalement séduite, conquise par ce petit livre sans prétention, qui pourtant m'avait fait un peu peur avec sa couverture rose fluo.

Au contraire, pas superficiel pour un sou, on a ici un bouquin mature et intelligent, qui ose aborder des sujets parfois un peu durs avec une aisance déconcertante et qui n'infantilise pas un seul instant son lecteur !

 

"Le mode Je le verrais bien à poil

Le mode Je le verrais bien à poil est celui sur lequel sont les Adultes quand ils craquent à mort sur quelqu'un, une star, de préférence, mais ça peut aussi être une personne de la vraie vie. "Je le verrais bien à poil", ça veut dire que quelqu'un nous plaît tellement qu'on aimerait bien le voir tout nu. Je trouve ça super vulgaire. C'est même un mode TOTALEMENT RÉPUGNANT, qui ne devrait en aucun cas être encouragé."

 

C'est un titre vraiment génial, qui plaira à toutes les tranches d'âge. Offrez-le à votre fille, votre petite soeur ou votre nièce, et piquez-lui !

 

Mille mercis à Nathan pour cette super lecture, véritable dose de bonne humeur.

 

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D'autres avis chez Acsylé, Kik, Juls, Liyah, Bookenfolie, Cajou, Mathilde, Naminé, Serega , Choukette, Belledenuit, Petit-lips, Mutinelle et Radicale.

 

Commandez Journal de Katie Sutton ou comment gérer son parent sans peine

 

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